Keynes vs Hayek : les deux inspirations opposees du capitalisme du 20e siecle

Friedrich Von Hayek et John Maynard Keynes sont deux des économistes les plus célèbres du XXe siècle. Leurs points de vue sur diverses questions ainsi que leurs idées et théories se heurtaient souvent les uns aux autres. Les trois principaux points de vue opposés concernent le rôle du gouvernement dans l’économie, leurs théories du cycle économique et la façon de se redresser d’une dépression économique. Néanmoins, l’histoire a prouvé que les deux peuvent être adoptés selon la conjoncture économique. Le tour d’horizon dans l’article.

L’opposition entre Keynes et Hayek

La plus grande différence entre Keynes et Hayek était que Keynes semblait traiter la monnaie comme le fondamental de l’économie, comme si le but de l’économie était d’obtenir plus de monnaie, comme si l’argent lui-même était la richesse. En outre, la simple activité économique pour elle-même est surestimée.

Hayek considérait l’argent comme un outil, et un intermédiaire et le travail comme un moyen pour parvenir à une fin. Le véritable objectif est de produire les biens matériels et les services que les consommateurs veulent.

Aussi, là où Keynes valorisait tout ce que le gouvernement pouvait faire pour « créer des emplois » et stimuler le mouvement de l’argent, des chiffres plus importants pour des choses comme les cours des actions et les salaires.

Hayek a vu, à travers la théorie subjective de la valeur, que les gens ne peuvent être améliorés que par un système de liberté. L’économie n’a de valeur que si elle produit des biens et des services qui répondent aux besoins des consommateurs. Nous avons donc besoin d’un système monétaire solide qui coordonne la production et la consommation, ainsi que la production dans le temps. Interférer avec le système de prix qui coordonne l’économie entraîne une mauvaise allocation des ressources et une activité économique non durable.

Hayek vs Keynes : une tentative de conciliation

Les deux pensées économiques ont suscité la contradiction chez les universitaires du vingtième siècle, même aujourd’hui, elles divisent au sein d’un régime démocratique. Il y a les parlementaires conservateurs qui soutiennent Hayek, et à l’opposé, il y a les défenseurs du keynésianisme qui soutient l’intervention de l’État.

De fait, un observateur économique amateur se poserait la question « entre Keynes et Hayek, qui est meilleur ? ». Le genre de question considérée comme « stupide » selon un scientifique investit dans les Sciences économiques. En effet, les deux penseurs ont tous deux à la fois raison et tort.

Si l’on penche l’éclairage sur l’histoire économique du siècle dernier, force est de constater que les deux théories — Keynes et Hayek — se sont succédé dans les politiques économiques occidentales.

Après la crise des années 30, c’est le courant keynésien qui domine. L’intervention de l’État semble nécessaire pour stimuler la demande des consommateurs, et ainsi l’économie fonctionne. Cette vision progressiste s’impose en cas de crise de l’emploi et la vision keynésien repose sur la base de la monnaie.

D’un autre côté, la pensée de Hayek devient incontournable dans les années 70 et 80, notamment durant la période qui a suivi les trente glorieuses. Le contexte : les pays occidentaux se trouvaient dans une situation de stagnation économique accompagnée d’une grande inflation. À ce moment, la nécessité d’un laissez-faire s’impose.

Somme toute, les deux courants keynésiens et Hayekien s’opposent sur bien des points, mais leurs utilités économiques restent évidentes selon la situation économique d’un pays.

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